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En 2023, le chômage demeure une réalité préoccupante pour de nombreux individus en quête d’emploi et d’opportunités professionnelles. Face à cette situation, de plus en plus de personnes envisagent la création d’entreprise comme une voie prometteuse pour sortir du chômage et se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale.

Toutefois, il est légitime de se demander s’il est possible de cumuler les allocations-chômage avec les revenus issus de son activité entrepreneuriale naissante.

Cette question suscite des interrogations, mais aussi de l’espoir, car elle ouvre des perspectives inédites pour les demandeurs d’emploi. En effet, des dispositifs de Pôle Emploi existent et sont des aides précieuses permettant de bénéficier d’un montant d’allocations tout en se consacrant à la création de son entreprise. Ces soutiens financiers peuvent représenter un véritable coup de pouce pour les entrepreneurs en herbe, leur permettant de concrétiser leur projet tout en préservant une certaine stabilité financière.

Cependant, bien comprendre les conditions, les montants et les modalités de ces allocations est essentiel afin de bénéficier pleinement de ces opportunités.

Si la micro-entreprise offre également une option séduisante pour certains, avec des démarches simplifiées et des pourcentages d’abattement, chaque parcours entrepreneurial est unique, et les chômeurs désirant devenir entrepreneurs devront évaluer avec soin les avantages et les défis qui se présentent à eux.

En 2023, l’entreprise apparaît comme une alternative prometteuse pour les demandeurs d’emploi souhaitant se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle.

Est-ce possible de cumuler chômage et création d’entreprise ?

Lorsqu’on se retrouve au chômage, la question de la création d’entreprise peut devenir une lueur d’espoir pour se réinventer professionnellement. Heureusement, en France, il est possible de cumuler les allocations-chômage avec les revenus générés par une activité entrepreneuriale en pleine création.

Cette opportunité offre aux chômeurs la flexibilité nécessaire pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale tout en bénéficiant d’un soutien financier temporaire. En effet, l’un des avantages majeurs réside dans la possibilité de percevoir 45 % des allocations-chômage restantes pour aider à financer le projet entrepreneurial. Cela peut représenter un véritable coup de pouce pour démarrer une entreprise et lui donner les moyens de grandir.

Les dispositifs tels que l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE), et l’Aide aux Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise (ACRE) sont autant d’aides proposées par Pôle Emploi pour soutenir les chômeurs entrepreneurs. Chaque dispositif a ses propres conditions et montants, ce qui permet aux futurs entrepreneurs de choisir celui qui convient le mieux à leur projet et à leurs besoins financiers.

Grâce à ces aides, les demandeurs d’emploi peuvent se lancer sereinement dans l’aventure entrepreneuriale, en ayant la certitude qu’ils bénéficient d’un soutien pour faire face aux défis financiers inhérents à la création d’entreprise.

Ainsi, cumuler le chômage et la création d’entreprise offre une chance unique de transformer une période difficile en une opportunité de réaliser ses projets professionnels et de s’épanouir dans le monde des affaires.

Comment maintenir ses allocations-chômage pour créer son entreprise ?

Lorsqu’on envisage de créer son entreprise tout en étant au chômage, le maintien des allocations-chômage peut représenter un soutien financier essentiel pour concrétiser son projet entrepreneurial.

Conditions d’éligibilité pour bénéficier du maintien des allocations

Pour bénéficier de cette opportunité, il existe certaines conditions d’éligibilité à remplir :

 

    • Percevoir l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) pour pouvoir prétendre au maintien des allocations.

    • Les revenus générés par l’activité de l’entreprise créée ne doivent pas dépasser 70 % du dernier salaire perçu lors du dernier contrat de travail. Cette condition vise à s’assurer que le demandeur d’emploi reste effectivement en recherche active d’emploi tout en se consacrant à son projet entrepreneurial.
    • Il ne faut pas bénéficier de l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) pour pouvoir prétendre au maintien des allocations-chômage.

Calcul du montant du maintien des allocations en fonction des revenus de l’entreprise

Une fois éligible, le montant du maintien des allocations est calculé en soustrayant 70 % du revenu de l’activité de l’entreprise à l’allocation mensuelle sans activité. Ce montant peut varier en fonction des revenus de l’entreprise et des droits à l’allocation restants.

Avantages et inconvénients de cette option

Si cette option offre une stabilité financière pendant la création de l’entreprise, elle comporte également certains inconvénients. En effet, il peut être difficile de jongler entre le développement de l’entreprise et les obligations liées à la recherche d’emploi, tout en étant soumis à des contrôles réguliers de Pôle Emploi pour vérifier le respect des conditions d’éligibilité.

Malgré ces défis, le maintien des allocations-chômage reste une option attractive pour les nouveaux entrepreneurs, car il permet de bénéficier d’un revenu complémentaire tout en se lançant dans l’aventure entrepreneuriale.

Conseil : Bien évaluer votre situation financière, vos droits et les implications de cette option pour prendre la meilleure décision et réussir votre transition vers le monde de l’entreprise.

Comment toucher une partie de ses indemnités chômage pour créer son entreprise ?

Lorsqu’on aspire à créer son entreprise tout en étant au chômage, l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) peut être une précieuse source d’aide financière.

Conditions pour bénéficier de l’ARCE

Pour bénéficier de cette aide, vous devez remplir certaines conditions spécifiques :

  • Il faut être éligible à l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) ou autorisé à en bénéficier.
  • Il faut être un demandeur d’emploi désirant reprendre ou créer une entreprise. Cela signifie que même si vous êtes licencié et que vous bénéficiez de l’ARE, vous pouvez entamer les démarches de création ou de reprise de votre entreprise dès le début de votre préavis, de votre congé de reclassement ou de mobilité.

Le montant de l’aide ARCE et son mode de versement

Une fois éligible, vous pouvez bénéficier d’une aide financière correspondant à 45 % des droits à l’ARE qu’il vous reste à percevoir.

Pour calculer le montant de cette aide, il suffit de multiplier le montant mensuel de l’ARE restante par le nombre de mois où vous avez droit à cette allocation.

Exemple : si vous avez encore droit à percevoir 1400 euros par mois pendant 13 mois, le montant total que vous pourrez toucher grâce à l’ARCE s’élèvera à 18 200 euros (1400 euros x 13 mois) et l’aide correspondra à 45 % de cette somme, soit 8 190 euros.

Le versement de l’aide s’effectue en deux fois : une première fois lors de la demande, après vérification des conditions d’éligibilité, et une seconde fois, six mois plus tard, si vous continuez à exercer l’activité déclarée.

Comparaison avec le maintien des allocations-chômage

Comparé au maintien des allocations-chômage, l’ARCE offre une solution différente pour les chômeurs entrepreneurs.

Alors que le maintien des allocations garantit un revenu régulier sur la durée de création de l’entreprise, l’ARCE fournit un montant forfaitaire pour soutenir financièrement le démarrage de l’activité.

Chaque option présente ses avantages et ses inconvénients, et vous devez prendre en compte vos propres besoins financiers et la nature de votre projet entrepreneurial avant de faire votre choix.

Quoi qu’il en soit, ces aides sont de précieuses ressources pour ceux qui osent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, et elles témoignent de la volonté des pouvoirs publics de soutenir les chômeurs dans leur transition vers le monde de l’entreprise.

Comment toucher une partie de ses indemnités chômage pour créer son entreprise ?

Lorsqu’on aspire à créer son entreprise tout en étant au chômage, l’Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise (ARCE) peut être une précieuse source d’aide financière.

Conditions pour bénéficier de l’ARCE

Pour bénéficier de cette aide, vous devez remplir certaines conditions spécifiques :

  • Il faut être éligible à l’Aide au Retour à l’Emploi (ARE) ou autorisé à en bénéficier.
  • Il faut être un demandeur d’emploi désirant reprendre ou créer une entreprise. Cela signifie que même si vous êtes licencié et que vous bénéficiez de l’ARE, vous pouvez entamer les démarches de création ou de reprise de votre entreprise dès le début de votre préavis, de votre congé de reclassement ou de mobilité.

Le montant de l’aide ARCE et son mode de versement

Une fois éligible, vous pouvez bénéficier d’une aide financière correspondant à 45 % des droits à l’ARE qu’il vous reste à percevoir.

Pour calculer le montant de cette aide, il suffit de multiplier le montant mensuel de l’ARE restante par le nombre de mois où vous avez droit à cette allocation.

Exemple : si vous avez encore droit à percevoir 1400 euros par mois pendant 13 mois, le montant total que vous pourrez toucher grâce à l’ARCE s’élèvera à 18 200 euros (1400 euros x 13 mois) et l’aide correspondra à 45 % de cette somme, soit 8 190 euros.

Le versement de l’aide s’effectue en deux fois : une première fois lors de la demande, après vérification des conditions d’éligibilité, et une seconde fois, six mois plus tard, si vous continuez à exercer l’activité déclarée.

Comparaison avec le maintien des allocations-chômage

Comparé au maintien des allocations-chômage, l’ARCE offre une solution différente pour les chômeurs entrepreneurs.

Alors que le maintien des allocations garantit un revenu régulier sur la durée de création de l’entreprise, l’ARCE fournit un montant forfaitaire pour soutenir financièrement le démarrage de l’activité.

Chaque option présente ses avantages et ses inconvénients, et vous devez prendre en compte vos propres besoins financiers et la nature de votre projet entrepreneurial avant de faire votre choix.

Quoi qu’il en soit, ces aides sont de précieuses ressources pour ceux qui osent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, et elles témoignent de la volonté des pouvoirs publics de soutenir les chômeurs dans leur transition vers le monde de l’entreprise.

Cumul chômage et micro-entreprise

Le cumul entre le chômage et la micro-entreprise constitue un cas particulier à considérer, surtout pour les micro-entrepreneurs (anciennement appelés auto-entrepreneurs) en quête de se lancer dans leur propre activité.

Rémunération prise en compte

Pour ces nouveaux entrepreneurs, la rémunération prise en compte pour le calcul des allocations est déterminée en fonction du régime des microentreprises dans lequel ils opèrent.

Pourcentages d’abattement pour frais professionnels selon le type d’activité

Les micro-entrepreneurs ont la possibilité de bénéficier d’abattements fiscaux spécifiques sur leurs revenus professionnels, ce qui impacte directement les montants pris en compte par Pôle Emploi pour le calcul des allocations.

Ces abattements varient selon le type d’activité exercée :

  •  29 % du chiffre d’affaires pour les activités d’achat et de revente, ainsi que les activités de fourniture de logement,
  • 50 % du chiffre d’affaires pour les autres activités relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC),
  • 66 % du chiffre d’affaires pour les activités relevant des bénéfices non commerciaux (BNC).

Ainsi, le micro-entrepreneur doit déclarer à Pôle Emploi le montant de son chiffre d’affaires, après déduction de ces abattements, pour que l’organisme puisse calculer le montant de l’allocation à lui verser.

Choix de la périodicité de déclaration des revenus à Pôle Emploi

Outre le calcul des revenus, un autre aspect important pour les micro-entrepreneurs est le choix de la périodicité de déclaration des revenus à Pôle Emploi. En effet, ils ont le choix entre une déclaration mensuelle ou trimestrielle de leurs revenus. Cette décision aura une incidence sur la fréquence des versements des allocations, vous devez donc choisir la périodicité qui correspond le mieux à votre situation financière et à la nature de votre activité.

Le cumul entre le chômage et la micro-entreprise offre ainsi des opportunités intéressantes pour les entrepreneurs en phase de lancement de leur projet

Quels avantages pour les chômeurs entrepreneurs ?

L’opportunité d’être au chômage pour créer son entreprise

Les chômeurs entrepreneurs bénéficient d’une opportunité unique en se lançant dans la création d’entreprise tout en étant au chômage. Cette situation leur offre la possibilité de mettre à profit le temps dont ils disposent pour donner vie à leur projet entrepreneurial. En effet, être au chômage permet de se consacrer à 100 % à son entreprise naissante, sans avoir à jongler entre les obligations professionnelles d’un emploi traditionnel et les démarches entrepreneuriales.

Cela laisse également le temps de se former à la création d’entreprise.

Reconnaissance de la création d’entreprise comme recherche d’emploi active

Pôle Emploi reconnaît désormais la création d’entreprise comme une recherche d’emploi active. Les chômeurs se lançant dans l’entrepreneuriat sont considérés comme étant en démarche active pour retrouver un emploi, ce qui facilite les démarches administratives et permet de continuer à bénéficier de la couverture sociale associée au statut de demandeur d’emploi.

Maintien de la couverture sociale en tant que demandeur d’emploi

En choisissant de se lancer dans l’entrepreneuriat tout en restant inscrit à Pôle Emploi, les entrepreneurs conservent leurs droits sociaux, notamment en matière de santé, d’assurance-chômage et d’accès aux dispositifs d’aide gouvernementale. Cette couverture sociale constitue un filet de sécurité rassurant pour les entrepreneurs en phase de création, leur offrant une certaine tranquillité d’esprit face aux risques inhérents à la création d’entreprise.

Possibilité de bénéficier de certaines aides complémentaires

Sous certaines conditions, les chômeurs entrepreneurs peuvent bénéficier de certaines aides complémentaires. Par exemple, ils peuvent prétendre à la prime d’activité auprès de la CAF (Caisse d’Allocations Familiales), qui est une aide financière visant à soutenir les travailleurs modestes et à compléter leurs revenus. Cette aide peut représenter un soutien financier supplémentaire non négligeable pour les entrepreneurs en phase de lancement de leur activité.

Quelles sont les aides Pôle Emploi à la création d’entreprise ?

Pôle Emploi propose un éventail d’aides spécifiques pour accompagner les entrepreneurs dans leur parcours.

  • L’Aide aux Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise (ACRE) est une exonération partielle ou totale des charges sociales pour une durée d’un an.
  • Activ’Créa est un service proposé par Pôle Emploi qui s’adresse à tous demandeurs d’emploi (indemnisés ou non) désireux de créer leur entreprise. Pour une durée maximale de 3 mois, l’objectif de cette prestation est de réfléchir à la création d’entreprise comme une opportunité de reprise d’activité
  • Des ateliers sont également mis en place pour les entrepreneurs en phase de création, offrant un espace d’échange et d’apprentissage pour mieux comprendre les étapes du processus entrepreneurial.

Toutes ces aides sont des ressources inestimables pour les chômeurs entrepreneurs, car elles leur offrent un soutien concret, financier et humain, pour concrétiser leur rêve entrepreneurial.

Ainsi, en 2023, de plus en plus de demandeurs d’emploi voient dans la création d’entreprise une opportunité de rebondir professionnellement, et Pôle Emploi joue un rôle clé en les accompagnant dans cette transition vers le monde de l’entrepreneuriat, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles activités et contribuant au dynamisme du tissu économique.

Conclusion

La France offre en 2023 des possibilités intéressantes aux chômeurs désireux de se lancer dans la création d’entreprise tout en bénéficiant du chômage. Cependant, ils doivent également faire face à certains défis et prendre des décisions pour réussir cette transition. C’est pourquoi DRACO Formation est à vos côtés pour transformer votre idée entrepreneuriale en réalité.

Toute l’équipe de DRACO Formation apporte son aide et son accompagnement aux entrepreneurs afin de concrétiser leur projet entrepreneurial et s’épanouir dans le monde des affaires, contribuant ainsi à la vitalité du marché de l’emploi et à la diversité du tissu économique français. Ne tardez plus et contactez-les ici.